Sans soins spécifiques, le chiot ou le chien sont susceptibles de contracter et de propager des maladies souvent contagieuses et à l’issue parfois fatale. Pour les éviter, la meilleure arme demeure le vaccin. Le respect d’un calendrier précis conditionne son efficacité.
Les principaux vaccins
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Vous n’êtes pas obligé de faire vacciner votre chien. En effet, aucun vaccin n’est obligatoire en France, sauf celui de la rage, qui s’impose dans deux cas précis. Votre chien doit être vacciné contre cette maladie si vous voyagez avec lui hors de France ou si vous possédez un chien dit « dangereux ».
Cependant, la vaccination est vivement recommandée. En effet, le vaccin est la meilleure protection pour votre chien. Il le préserve de maladies très grave, souvent mortelles.
C’est le cas de la maladie de Carré, qui se manifeste par de la fièvre, des vomissements ou des diarrhées. Très contagieuse, cette maladie touche plus souvent les jeunes chiens. Dans sa forme aiguë, elle est souvent mortelle.
Autre maladie se transmettant très facilement d’un animal à l’autre, la parvovirose se manifeste par des diarrhées à caractère hémorragique, souvent fatales pour les chiots. De son côté, l’hépatite de Rubarth est une grave affection du foie.
Il est également conseillé de faire vacciner le chiot ou le chien contre d’autres maladies qui peuvent altérer gravement la santé de votre animal. Il s’agit de la piroplasmose, de la leptospirose et de la toux du chenil.
Le coût de la vaccination
Les frais liés à la vaccination varient selon les vétérinaires et les régions. En effet, les tarifs sont libres.
Et certains vaccins sont moins onéreux que d’autres. Ainsi, il faut compter un prix moyen de 25 euros pour le vaccin contre la toux du chenil et 70 euros pour celui contre la piroplasmose.
De même, la première année, où les injections sont plus nombreuses, la vaccination vous coûtera plus cher. Toutoupourlechien, spécialisé en assurance chien indique qu’« une bonne assurance pour chien vous proposera cependant des formules de prévention prenant en charge une partie ou la totalité du coût des vaccins ».
Le calendrier vaccinal
En principe, le chiot est protégé par les anticorps légués par sa mère jusqu’à 12 semaines. Il est cependant plus prudent d’administrer les premiers vaccins entre 7 et 9 semaines.
Une première injection le protège alors contre l’hépatite de Rubarth, la parvovirose et la maladie de Carré. La seconde injection, pour ces trois maladies, intervient entre 11 et 13 semaines.
C’est aussi l’époque de la première injection du vaccin contre la leptospirose, avec une seconde injection à 3 mois. C’est aussi l’âge du premier vaccin contre la piroplasmose, avec une seconde injection à 4 mois, et contre la toux du chenil.
Quant à la rage, un seul vaccin, administré à l’âge de 3 mois, suffit à protéger le chien toute sa vie. En fonction des maladies, et du mode de vie de l’animal, des rappels interviendront chaque année ou tous les deux ans.
Des effets secondaires possibles
Comme tout produit actif, le vaccin peut provoquer des effets indésirables. Certains sont bénins. Une petite grosseur peut ainsi apparaître à l’endroit de l’injection. Le chien peut manifester une certaine fatigue ou une perte d’appétit.
D’autres effets secondaires sont plus graves. Ils touchent davantage les jeunes chiens ou les animaux de petite taille et ne tardent pas à apparaître.
Ainsi, certains animaux sont atteints par des troubles gastro-intestinaux ou connaissent des problèmes respiratoires. Des affections cutanées ou des allergies peuvent également se déclarer.
L’effet secondaire le plus préoccupant se manifeste sous la forme du choc anaphylactique. Il s’agit d’une réaction violente de l’organisme, qui se défend contre le vaccin en s’attaquant à ses globules rouges. Il demande une intervention immédiate du vétérinaire.